mardi 27 février 2007

Nek Chand, Jivya Soma Mashe, Paris

19 mars - 26 aout 2007, Halle Saint Pierre, Paris




mercredi 31 janvier 2007

Nek Chand "Rock Garden" Chandigarh, India

A selection of textes and photos by Hervé Perdriolle







Chandigarh, India, is an unlikely location for the world's largest folk-art environment. Chandigarh, a stark 20th-century utopian dream city, was designed by the Swiss architect Le Corbusier. In the midst of this carefully planned, 1950s-style architecture lies a 40-acre garden kingdom comprised of meandering paths, courtyards, waterfalls, pavilions, theaters, plazas and thousands of sculptures created by an untutored builder named Nek Chand Saini (b.1924). (more)
Dans les années cinquante, Nek Chand (né en 1924) est transféré à Chandigarh pour travailler sur le projet urbanistique de Le Corbusier où il est embauché comme « Road Inspector », responsable de la construction des routes. Chaque soir, après avoir accompli ses tâches professionnelles, il part à bicyclette jusqu’aux contreforts de l’Himalaya, montagnes considérées comme la résidence des Dieux. Il y ramasse des pierres par centaines, dotées, selon lui, de la présence d’une vie. Ces pierres constituent le matériau premier de sessculptures. (suite)











A chacun ses rêves. L'artiste autodidacte Nek Chand a concrétisé le sien à Chandigarh, en édifiant un jardin féerique devenu aujourd'hui, dit-on, le deuxième site d'Inde le plus visité après le Taj Mahal.(suite)

































En 1975, les autorités, qui souhaitent étendre la ville, tombent par surprise sur ce lieu extraordinaire construit dans une parfaite illégalité. La nouvelle fait sensation et, en quelques jours, se répand dans toute la ville. Faisant preuve de compréhension et d’esprit d’ouverture, le gouvernement renonce à réprimander et amender son auteur, à détruire ses statues et à lui interdire sa production. Il confie à Nek Chand le développement du jardin et nationalise le site en 1976. Désormais salarié, l’artiste peut alors se consacrer entièrement à son œuvre, soutenu par une équipe d’ouvriers travaillant pour lui. (suite)























1990 : les autorités prévoient une nouvelle avenue à l’emplacement du jardin, ce qui implique une destruction partielle de l’environnement. Un bulldozer est envoyé sur place. Plus d’un millier de personnes se mobilisent et forment spontanément un bouclier humain devant l’enceinte du Rock Garden afin de protester contre sa démolition et de le protéger. (suite)







Nek Chand and Indira Gandhi







Depuis le point culminant du Rock Garden, se découpe la Chandigarh de Le Corbusier, toute proche. Etrange et paradoxal, juste à côté de la cité moderne, ce jardin pour les dieux et les humains, les animaux et les plantes, et qui appelle les vivants et les morts à cohabiter? Contradiction apparente: la cité du futur de l'un, le paradis de l'autre se répondent. Le Corbusier dans la rigueur – et aussi la digression –, Nek Chand dans l'effusion et l'exubérance, partagent, chacun depuis de sa culture et selon son langage, la fraternité de ceux qui font de leur parcours terrestre une recherche de la Cité idéale. (suite)









The Rock Garden is now acknowledged as one of the modern wonders of the world. Over 5000 visitors each day, some 12 million people so far, walk around this vast creation - the greatest artistic achievement seen in India since the Taj Mahal. (more)